Le village de Cachouane

2022/2023

Réalisation d'un four à pain afin de créer une boulangerie pour le village.

La pirogue fonctionne toujours et fait du bénéfice ainsi que le décortiqueur.

 

 2014/2015 

La construction d'une pirogue motorisée

Compte tenu de la position du village par rapport aux multiples bras du Fleuve "Casamance" et son isolement, une pirogue pour les villageois motorisée permettra de désenclaver le village notamment pour les achats de première nécessité, la vente de produits maraîchers, l'évacuation en cas graves de maladie, les déplacements à caractère familiaux (décès, mariages etc....)

 

Après avoir reçu les fonds, l'association du village à pu acheter les matériaux

Pour la construction, il à fallu débiter 3 arbres de 6 m long.

Le charpentier a commencé la construction de la prirogue en décembre 2014 

Le chantier devrait durer 2 mois et la construction se fait sur place.

 

Début 2015, la pirogue est terminée, elle s'appelera "Kasuane" comme le village

Les motifs ont été réalisés par un peintre qui ne décore que les pirogues au gré de son inspiration

Désormais, les villageois auront un moyen de transport régulier.

Depuis, deux navettes ont été mises en place, une le dimanche et l'autre le jeudi, jour de marché. Du coup, les femmes s'organisent de façon à préparer les fruits et les légumes juste avant le départ de la pirogue afin que la marchandises soient fraîches pour la vente ce qui n'était pas le cas auparavant.

Depuis la mise en place de cette pirogue, les villageois sont surtout très soulagés de savoir que deux fois par semaine ils peuvent désormais compter sur elle pour couvrir leurs besoins alimentaires et médicaux.

Elles est gérée par un Comité de femmes aidée des menbres de l'assiociation du village.

Aujourd'hui, la rentabilité est faible mais suffisante pour son fonctionnement.

 

Img 2589

 

 

Mardi 1er avril 2014 : la visio-conférence avec Cachouane

Et oui le mardi 1er avril et ce n’était pas un poisson d’avril ! Nous avons pu, grâce à l’association Fontaine Cultures et Partage, dialoguer sur Skype avec des élèves de Cachouane, au Sénégal avec la classe de cm2 de Marc Loison, ecole Jean de la Fontaine à Fontaine Etoupefour.....

21.jpg

Pourquoi les professeurs ont-ils organisé cette rencontre ? 

Nous pensons que les professeurs ont organisé cette rencontre pour nous rendre compte des différences entre l’école et la nôtre. Connaître leur mode de vie, leurs conditions de vie, apprendre plus de choses sur leur vie quotidienne. Pour qu’on puisse voir nos correspondants en direct, leur parler, leur poser des questions pour mieux les connaître, savoir à quoi ils ressemblaient.

 

Qu’est-ce que nous avons appris ? 

Leur mode de vie est complètement différent du nôtre. Ils parlent 3 langues minimum : le woloff, le diola, le français, parfois l’anglais ou l’espagnol. En diola, « merci » se dit « yooo ». Nous avons écouté leur hymne national et l’hymne de la jeunesse écrit par Abdoulaye Wade, ancien président. Il y a très peu d’enfants par classe : 8 ou 10 environ. Ils portent une sorte d’uniforme : le t-shirt de l’école de Fontaine. Leur nourriture est différente : ils mangent du pain de singe, du riz, beaucoup de plats de poisson car les hommes pêchent. Ils consomment beaucoup de fruits. Pour s’amuser, ils n’ont pas beaucoup de choses par rapport à nous. Ils n’ont ni route, ni magasin, ni électricité (ils utilisent un groupe électrogène). Ils se déplacent à pied. Il fait beau : 26° ! Il ne neige jamais. Ils ont un décalage horaire de 2 heures (quand il est 13h30 ici, il est 11h30 chez eux). Tout le monde sait jouer du djembé !

Nous avons apprécié ! Voici pourquoi : 

Nous avons appris beaucoup de choses. Nous avons pu dialoguer, nous voir mutuellement. C’était bien de les voir réellement. Nous avons beaucoup apprécié leur politesse. Ils sont aimables et gentils. Nous avons aimé les voir jouer du djembé et chanter. Nous avons adoré leurs chansons. On a même chanté « La Marseillaise » ensemble ! Seul petit bémol, il y avait des coupures sur Skype. C’était génial !

Les CM2.

Merci à Sylvie Tratz de Fontaine Cultures et Partage.

 

2013

1er projet : le remplacement de l'ancien décortiqueur de riz

C'est via la piste traversant les rizières qu'il est arrivé à la grande supprise des villageois...

Les femmes avaient la lourde tâche de décortiquer le riz chaque jour à la main avec un pilon ou si elles en avaient les moyens, allaient via la pirogue vers la ville la plus proche pour le faire décortiquer à la machine.

Aujourd'hui, les femmes peuvent désormais décortiquer sur place.

La gestion est assurée par un petit comité de femmes.

Le prix se fait à la bassine, et ce sont maintenant les villages alentours qui viennent décortiquer à Cachouane ce qui permet aujourd'hui d'assurer les frais de fonctionnement et d'entretien.

Cela fait 5 ans que le décortiqueur est en fonction et il est géré en compète autonomie

Img 1017

 

 

 

 

 

Ajouter un commentaire